-LES SORTIES CULTURELLES-



   RUE GOUTANY UN SOIR DE DECEMBRE...

Organisées trois fois par an, elles permettent de découvrir des sites historiques de la région.

Elles sont réservées aux sociétaires.

Le prix de la journée est calculé au plus juste et comprend les déplacements, le repas et le coût éventuel des entrées payantes dans des sites historiques.


Afin de profiter de ces moments très conviviaux et culturels, rejoignez-nous en adhérant. Cliquez ICI



LES DERNIÈRES SORTIES


sortie du 8 octobre 2017 dans le haut-forez


 

 Sortie du Dimanche 8 octobre 2017

 organisée et présentée par Monsieur Philippe Leymarie

 

ESCAPADE DANS LE HAUT FOREZ – de SAINT-BONNET-LE-CHATEAU en passant par USSON-EN-FOREZ et MONTARCHER

 


            Sur cette gravure extraite de Ogier, « la France par cantons et par communes, 1856 », on remarque le clocher composé de deux tours dissemblables.

 

            Le comté du Forez, ancienne province française, a d'abord été englobé dans le comté du Lyonnais. Vers 1078, Artaud IV porte pour la première fois le titre de Comte du Forez. Le conflit pour le pouvoir entre les comtes et archevêques de Lyon sera réglé par le traité de 1173. Par cet acte, le comte renonçait au profit de l'archevêque, à ses droits sur le lyonnais, en contrepartie, la suzeraineté des comtes était reconnue en Forez.

             Au temps des gallo-romains, qui nommaient les autochtones les Ségusiaves, la cité portait le nom de Castrum Vari, au Moyen-Age, le nom devint Castel Vair (Château Vair) et ce jusqu'au début du VIIIe siècle. En 722, la cité prit le nom de Saint-Bonnet-le-Chastel en souvenir de la procession qui ramenait de Lyon à Clermont-Ferrand le corps de Saint-Bonnet, ancien évêque de la capitale auvergnate. Au XIIIe siècle, le nom devint Saint-Bonnet-le-Château.

 

 
 


            Ce dessin de 1450, exécuté par Guillaume REVEL, à la demande roi CHARLES VII, montre une vue d'ensemble de Saint-Bonnet, ainsi que l'état des murailles et des moyens de défense.

 

            La Renaissance voit la construction de belles demeures par les familles aristocratiques et notables de la ville et des environs. Pour nous rendre à la collégiale nous passerons devant l'HôtelVerchère de la Bâtie (fin du XVIe siècle), l'Hôtel de Vinols (seconde Renaissance), la partie arrière de la Mairie (elle appartenait aux Pénitents Blancs de la confrèrie de Confalon) et une maison du début du XVIe siècle (numéro 3 de la très ancienne rue Dessous-les-Remparts).

 

            La Collégiale

 

            La Renaissance voit également l'achèvement de la Collégiale dont l'architecture évolue entre les styles gothique, ogival et renaissance. La Collégiale est surtout connue pour ses peintures murales du XV ème siècle, et pour sa bibliothèque renfermant de nombreux incunables. Elle comporte en outre la plus riche collection d'ornements religieux anciens du département de la Loire.

 

            Une communauté de prêtres sociétaires, assimilable à un véritable chapitre de chanoines, assurait les fondations de messes pour les défunts et formait un foyer culturel important dans la province du Forez. Mais la célébrité régionale de ces religieux, du XV ème au XVIII ème siècle, est due à la qualité de leur pratique de la musique. Vers 1606 Anne d'Urfé, dans sa description du païs du Forez, écrivait : « Sainct Bonnet le Chasteau est fort hault en la montagne, en un air froid et fort suptile ; en laquelle il y a une fort belle esglise, et la mieux servie du Forez, ors (hors) celle de Nostre Dame de Montbrison, pour la cantité de bons musiciens qu'il y a d'ordinaire en ceste ville... ».

 

            La chapelle de l'Hôpital ou Chapelle des Ursulines

 

            Cette chapelle propriété de l'hôpital local, a été reconstruite dans le dernier quart du XVIIe siècle, elle comporte un plafond classé, quadrillé de nervures, au décor de camaïeu de bleu. Le maître-autel baroque également classé, est attribué à Pierre Vanneau, sculpteur vellave.

 

            Après l'autel, à gauche, il faut remarquer la splendide grille de fer forgé qui, vers le cloître, ouvre harmonieusement son cintre.

 

            Le lieu contient une Vierge Noire sur le modèle des vierges auvergnates. Cette sculpture datée de 1723 est l’œuvre de Gabriel Samuel (1689-1758) a qui l'on doit une statue de Saint-Alexis à l'hôpital du Puy, la chaire de l'église de Craponne et un beau retable exécuté en 1753 avec l'aide de son élève Gros et conservé à Coubon.

 

            PROGRAMME

 

            8H30 départ du car GOUNON à l'ancien hôtel Dieu à SAINT-CHAMOND.

             10H début de la visite guidée de la Collégiale de SAINT-BONNET-LE-CHATEAU construite à partir de 1400 sur le site de l'ancienne église du XIIIe siècle, de sa chapelle basse ou crypte (appelée l'oratoire de la duchesse Anne Dauphine, dame de Saint Bonnet), dédiée à la Vierge et à Saint-Michel, dont les murs sont recouverts de peintures murales restaurées datant du premier quart du XV e siècle, (les momies ne sont que partiellement visibles derrière une vitre), de sa bibliothèque constituée dès le XIV e siècle, contenant une très précieuse collection d'incunables (ouvrages imprimés avant 1500) dont la Biblia Latina, première bible publiée en France.

             Après la visite de la Collégiale, et à titre exceptionnel,  visite guidée de la remarquable chapelle de l'hôpital consacrée en 1621.

             A noter que ces édifices sont inscrits ou classés aux Monuments Historiques.

           

            15H Visite guidée de l'Ecomusée des monts du Forez à USSON-EN-FOREZ

             17H Visite commentée du village de MONTARCHER.

             18H30/19H retour à SAINT-CHAMOND.

           

 

Sources/bibliographie : « Un siècle de Commerce sur la Loire – Des sapines foréziennes à la Royale et au-delà... » par Guy Blanchard et Henri Nochez – Imprimerie Chirat à Saint-Just-la-Pendue 2009 (c) Musée de la Ferme Forézienne. - Ogier, « la France par cantons et par communes, 1856 » site de la BNF - site internet de bernard-guinard.com - Notes de Maurice-Jean Philibert  et diverses brochures touristiques.

 

 


Sortie du 6 juin 2017 - sainte-croix en jarez


« On ne saurait dire de quelle insondable paix cinq siècles de vie contemplative ont imprégné ces murs : à chacun ses méditations » (Bernard Plessy Le Pays du Gier  page 15 Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire 1996)

 

 

            Nous avons visité  :

            -la première cour, dite cour des frères ou encore cour des obédiences,entourée de bâtiments, servant autrefois à l'exploitation des propriétés rurales du monastère et à l'habitation des frères convers qui sont des laïques-religieux sans être des moines. Dans cette cour, à remarquer à gauche en entrant, l'imposte en fer forgé (1692) surmontant la porte donnant accès au jardin potager.

            -La deuxième cour, dite cour des pères. Dans cet espace spirituel était le grand cloître, autour duquel existaient autrefois les 13 cellules des religieux dont la galerie voûtée fut démolie vers 1840.

            -Un ermitage composé notamment d'une entrée appelée Ave Maria et du cubiculum ou pièce de séjour.

            -La cuisine dont la voûte est soutenue par de curieuses colonnes trapues, et les murs ornés de têtes grossièrement sculptées, que l'on prendrait volontiers pour une œuvre antérieure au XIIIe siècle. A remarquer la cheminée d'époque Renaissance, la plus imposante de la région par sa longueur de plus de 8 mètres.

            A remarquer la tour dont la trace de l'horloge (vendue en 1792 à un particulier) apparaît sur la face occidentale. « Cette horloge fut, plus tard, transportée à Doizieu, et placée au clocher où elle existe toujours » (La Chartreuse de Sainte-Croix par A. VACHEZ, édition 1904, page 217).

            -Le petit cloître restauré en 2007.

            -L'église paroissiale qui doit retenir l'attention par les œuvres d'art qu'elle renferme, notamment : les stalles gothiques offertes au début de XVIe siècle par Jean II comte de Saint-Chamond comme un exemplaire du tableau de André MANTEGNA (1431-1506) représentant le martyr de Saint Sebastien, œuvre emblématique de la Renaissance. Mais le joyau du site se trouve dans le chœur de l'ancienne église (XIIIe siècle). Il s'agit des peintures funéraires en l'honneur de Thibaud de VASSALIEU datant de la première moitié du XIVe siècle. Elles sont un témoignage majeur de peintures médiévales de la Loire.

            Thibaud de VASSALIEU, archidiacre de l'Eglise de Lyon, décédé en 1327, joua un rôle important sous le règne de Philippe LE BEL, dans la préparation de la réunion de Lyon à la France. Il fit plusieurs libéralités à la Chartreuse de Sainte Croix, dont plusieurs livres de sa bibliothèque.

            Les plus de 1600 livres composant la bibliothèque de la Chartreuse de Sainte Croix furent comme biens de l'Etat transportés en octobre 1792 à Saint-Etienne. Un auteur cité par A. VACHEZ dans son ouvrage précité, écrit qu'ils « ont fait partie de l'énorme bûcher qui, en décembre 1793, consuma tous les titres nobiliaires, sur la grande place de Saint-Etienne, appelée autrefois le pré de la Foire. » Compte-tenu du temps écoulé entre la prise de possession de ces livres et l'autodafé, soit plus d'un an, on peut s'interroger sur le bien fondé de cette affirmation.

 

                          Bibliographie :

                Le Pays du Gier par Bernard PLESSY(1)

                La Grande Encyclopédie du Forez et des Commues de la Loire Editions Horvath – Le texte sur la chartreuse est de François JANTY et Jean MOUGIN

                La Chartreuse de Sainte-Croix (Loire) en vues et cartes postales anciennes par Robert LACOMBE(1)

                La Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez par Jean COMBE (1)

                THIBAUD DE VASSALIEU et les Peintures murales de l'ancienne Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez par A. VACHEZ (1)

(1) Bibliothèques des AVSC.


Sortie du 22 avril 2017 à Montélimar et VivIers


LES AMIS DU VIEUX SAINT CHAMOND

Société historique, archéologique et folklorique du Jarez

Sortie du Samedi 22 AVRIL 2017

 

organisée et présentée par Monsieur Philippe Leymarie

 

            A LA DECOUVERTE DU CHATEAU DES ADHEMAR  à MONTELIMAR et de LA CITE EPISCOPALE DE VIVIERS

 

            Le château des Adhémar (XIe, XIIe et XIVe siècles) orne les hauteurs de la ville de Montélimar. Le logis seigneurial a été classé monument historique en 1889. Rare exemple d'ensemble palatial d'architecture romane, le château des Adhémar garde en ses murs l'expression de la puissance des Adhémar de Monteil. Le donjon, le palais, la chapelle Sainte Guitte, bâtiments qui concentraient à la fois la vie sociale, familiale, politique et religieuse, sont entourés d'une enceinte fortifiée surmontée d'un chemin de ronde.

 

            La maison des Adhémar a été une illustre et ancienne famille de la noblesse du Dauphiné.          Elle fut au Moyen Age l'une des plus puissante de sa province. La famille Adhémar a possédé de très nombreuses seigneuries dont celles de Monteil et de Grignan et compte plusieurs fois parmi les ascendances de Charles Quint, Louis XIV etc....

 

            Notons que la famille Adhémar s'est alliée notamment à la famille Palluat de Besset par le mariage de Henry, comte Palluat de Besset, en 1892, avec Marcelle d'Adhémar. La famille Palluat de Besset, d'origine Saint Chamonaise puis devenue stéphanoise, a participé à l'industrialisation du Forez au cours du XIXe siècle. La maison Palluat et Testenoire créée en 1845 possédait 12 moulinages, 19 filatures et employait 300 ouvriers. Les Palluat de Besset possédaient à la veille de la grande guerre plus de 1600 hectares de terre ce qui les placés parmi les plus grands propriétaires terriens du département de la la Loire.

 
   

Viviers est le siège de l'Evêché de l'Ardèche depuis le Vème siècle, le cœur de Viviers est l'un des 3 secteurs sauvegardés de la Région Auvergne Rhône Alpes.

            La cathédrale Saint Vincent est la plus petite cathédrale de France en activité.

 

            Elle fut entièrement reconstruite et consacrée en 1119. Les travaux de construction du magnifique chœur gothique flamboyant eurent lieu de 1516 à 1521. Les troupes de Noël Albert, ancien bailli de l'évêque, converti au protestantisme, pillèrent la cathédrale en 1562 et commencèrent sa destruction en 1567. Les réparations commencèrent en 1598 après l'édit de Nantes.

 

            La cathédrale possède des tapisseries des Gobelins du XVIIe siècle représentant des scènes de l'Evangile. Dans le chœur nous pourrons voir notamment le maître-autel du XVIIIe siècle, les stalles en bois de noyer du XVIIe siècle. Dans la nef nous pourrons admirer : le Christ en Croix en bois polychrome de 1609 et un tableau de l'Annonciation, œuvre de Nicolas Mignard du XVIIe siècle.

 

            Quant à la visite de la ville basse jusqu'à la ville haute, elle nous permettra de remonter le temps jusqu'au moyen âge en passant par la renaissance (remarquable façade de la Maison des Chevaliers, bâtie à partir de 1546).

 


Sortie du 9 octobre 2016


EN BRESSE

 

L'ARCHITECTURE RURALE A CHEMINEE SARRAZINE

 

            Elle est intimement liée à son territoire utilisant les ressources du sol, produisant un habitat né de la terre et du bois. Les bâtiments, dont les formes viennent du Moyen Age, se reproduisent au cours des siècles, sans évolution marquante.

            L'utilisation du bois et de la terre, comme matériaux principaux, a entraîné l'adoption d'une technique de construction aujourd'hui considérée comme typique de la Bresse : le pan de bois avec remplissage en torchis. La pierre sert à monter les soubassements des bâtiments en pisé, où la terre est seule utilisée, sans recours au bois cette technique se trouve majoritairement en Bresse dans les constructions des XIXe et XXe siècles.

            La vie des fermiers s'opère autour de trois types de bâtiments : la maison, espace domestique  - les granges et remises, lieux de production pour les récoltes et le train de ferme  - les étables pour le bétail - à l'écart, un petit bâtiment rassemble le four, les soues (c'est-à-dire la porcherie) et le poulailler, tenus à l'écart des hommes pour les risques d'incendie. 

PROGRAMME

            MATIN de 10 heures 30 à 11 heures 30

            SAINT-TRIVIER DE COURTES (à 30 km de Bourg-en-Bresse)

            Visite commentée de la ferme-musée de la Forêt, à Courtes - classée Monument Historique emblématique de la Bresse. Bâtiment de la fin du XVIe siècle avec galerie, balustrade à croisillons, et sa cheminée sarrazine surmontée d'une mitre carrée. L'intérieur de la maison évoque, avec émotion, la vie de nos ancêtres bressans.

            Vous pourrez, aussi, découvrir une importante collection de matériel.

APRES-MIDI

             SAINT-CYR SUR MENTHON (à 20 km de Bourg-en-Bresse)

  Visite du musée départemental de la Bresse, domaine des Planons.

 Cette ferme d'exception, classée Monument Historique, et, un bâtiment à l'architecture et la muséographie contemporaine, proposent de nombreuses expositions sur :

- le costume

- les bijoux

- la gastronomie et

- l'art de vivre en Bresse.

             A l'extérieur, vingt hectares d'espaces invitent à mieux connaître le terroir bressan.

             Par petits groupes, visites : guidée dans le bâti contemporain et libre dans l'ensemble du site.


sortie du 7 juin 2016


LES AMIS DU VIEUX SAINT-CHAMOND

Société historique, archéologique et folklorique du Jarez

 

SORTIE DU MARDI APRES-MIDI 7 JUIN 2016O

Organisée par Maurice-Jean PHILIBERT

 

LE CHATEAU DE LACHAL

 (commune de Valfleury)

 

FLEURON DE L'ARCHITECTURE DU XVIIIe SIECLE

DANS LE JAREZ

INSCRIT A L'INVENTAIRE DES MONUMENTS HISTORIQUES

 

            Les terres de Lachal appartenaient aux Durgel de la Chabodiére, issus des Durgel, seigneurs de Saint-Priest, héritiers, en 1344, de la seigneurie de Saint-Chamond. On n'a pas de renseignement sur cette famille de la Chabodiére qui laissa leur demeure en ruines.  Les pierres récupérées serviront à la construction du château actuel de Lachal.

            Aux XVIIe siècle, Lachal fait partie des dix domaines de Melchior Arod, seigneur de Senevas et de Saint-Romain en Jarez, ambassadeur du roi Louis XIV. Le domaine est à grangeage, c'est à dire : donné à bail, en prenant la moitié des récoltes pour rente.

 

            En 1763, lors d'un dénombrement de la seigneurie de Senevas par Marc-Antoine Trollier, trésorier de France en la Généralité de Lyon, le domaine rapporte 150 livres et la moitié des grains et du vin évaluée à 170 livres. C'était peu. Les précisions suivantes donnent l'explication : « 400 bicherées, soit environ 38 hectares, sont incultes. Il serait pourtant facile de les défricher en y faisant construire un appartement pour un granger. D'ailleurs, on trouverait presque tous les matériaux sur place ».

 

            Marc-Antoine Trollier fait, sans aucun doute, allusion aux ruines de la Chabodiére.

 

            Il faut attendre le 28 juillet 1785, à l'occasion de la consécration de la chapelle domestique que vient de faire construire, à côté de son château, messire Jean-Dominique Terrasson, écuyer, secrétaire du roi, seigneur de La Chal (1) (en deux mots), Chagnon, Valfleurie (orthographe de l'époque), et autres lieux, pour entendre parler d'une demeure, la première fois. Aux Terrasson succèdent, à Lachal, les du Treyve, famille originaire de Bourg-Argental, connue par Guillaume du Treyve, notaire royal (décédé le 13 juillet 1680). On retrouve sa descendance à Saint-Sauveur en Rue, et à Riotord, où elle possède le domaine de Saint-Méras. A Saint-Chamond, Claude Melchior du Treyve est lieutenant du roi pour la ville.

 

            Son fils, Jean-Baptiste du Treyve (1770-1837), reçoit le titre de comte par Louis XVIII, pour avoir pris une part active au siège de Lyon.

 

            Son petit-fils, Jean Antoine Marie Eugène du Treyve (1826-1907) est le dernier du nom et du titre. En effet, marié à Ernestine de Piellat, le couple aura trois filles. La plus jeune Marie Nathalie Antoinette du Treyve épousa, en août 1898, le capitaine d'infanterie Gabriel Henri Gaétan Reynaud de la Gardette, marquis de Favier (1863- ?).

 

            C'est madame Gaétan de la Gardette, leur petite-fille, qui nous accueille en cet après-midi du 7 juin 2016.

 

PROGRAMME

 

  . L'architecture de la façade principale du château de Lachal.

  . Biographie du général de la Gardette et présentation de son portrait. 

  . L'escalier monumental, de Pierre-Antoine Dalgabio, architecte-voyer de Saint-Etienne de         1790 à 1818 - Arrivé en cette ville, en 1771, comme entrepreneur et architecte.  

  . La salle à manger.

 

(1)               Étymologie : Nom de domaine – Endroit dénudé – Terrain cru et calcaire – Forme régionale du français chaume.

. Les salons.

 . La chapelle XVIIIe siècle. Consacrée le 28 juillet 1785 sous le vocable de Saint-Dominique.

 . Madame M.L Mansier nous parlera du Saint.

 . L'orangerie. Architecte : Jean-Michel Dalgabio (1788-1852). Après les Beaux Arts et l'école d'architecture de Paris, il remplace son oncle comme architecte-voyer de Saint-Etienne. On lui doit de nombreux monuments : Hôtel de Ville, Palais de Justice, etc...

 . Le pigeonnier et ses nombreux boulins pour loger les pigeons.

 . Le jardin « à la française » orné du cadran solaire de l'abbé Guyoux.

 . Beau panorama sur la campagne environnante avec, dans le creux du vallon, les premières maison du village de Chagnon

 

           

 


Sortie du 24 avril 2016


LES AMIS DU VIEUX SAINT CHAMOND

Société historique, archéologique et folklorique du Jarez

Sortie du Dimanche 24 avril 2016

organisée et présentée par Messieurs Maurice-Jean PHILIBERT et Philippe LEYMARIE

 La ville au cœur du volcan

 à la découverte du PUY-en-VELAY,

patrimoine mondial de l'UNESCO et ville départ vers Saint-Jacques-de-Compostelle

2016 est l'année du Jubilé du Puy, que l'on appelle aussi « le Grand Pardon » comme la grande fête juive du Kippour. En 1378 la chrétienté entre dans les convulsions morales du Grand Schisme : deux papes s'affrontent, en Avignon et à Rome. Comme l'accès à Rome n'est plus permis aux sujets du roi de France, ils vont chercher au Puy des indulgences lors des jubilés. Le jubilé survient à chaque fois que le calendrier liturgique romain célèbre le même jour la fête de l'Annonciation (conception du Christ selon l'Esprit Saint) et le Vendredi Saint (mort du Christ sur la Croix).

 

Après ce jubilé il faudra attendre l'an 2157 pour bénéficier du Grand Pardon... (sources : Haute-Loire Encyclopédie Bonneton p. 37 – site internet : www.jubiedupuyenvelay2016.cef.fr).

 

 « En l'an de grâce 1628, la peste ravage la région, Saint-Chamond est touché à son tour par le fléau. Devant le désastre, les notables de la ville, en présence des curés des trois paroisses, prennent la résolution suivante :

 « Qu'il sera fait vœu d'aller en dévotion visiter l'église Notre-Dame du Puy, au nombre d'une vingtaine, pour implorer l'aide à la vierge pour que nous soyons libérés de la maladie contagieuse avec un présent de 100 livres » ».

Ce vœu sera réalisé le 14 mai 1630.

Plus de trois siècles et demi se sont écoulés depuis cette date historique.

A notre tour, fort heureusement pas pour les mêmes raisons, nous nous rendons dans la cité mariale du Puy, haut lieu de l'Occident religieux. La ville étage en arc de cercle ses maisons aux toits rouges. Sur elle veille la majestueuse silhouette de la cathédrale Notre-Dame.

Emile Mâle, l'historien de l'Art du Moyen Age, écrit :

«Plus que tout autre, elle agit sur l'imagination par son mystère, par l'étrangeté de son décor à moitié arabe, par ses coupoles orientales. Elle semble avoir été apportée d'un pays lointain dans ces montagnes » ».

         (Maurice-Jean PHILIBERT dans plaquette « Voyage au Puy-en-Velay » du 12 mai 1996)

 

Maurice Barrès a affirmé que Le Puy était la ville la plus séduisante, la plus étrange, la plus rare de France ; cette appréciation n'est peut-être pas excessive. 

LE "CAMINO'', QUATRE ÉTAGES POUR UN SAINT-JACQUES VIRTUEL ET VIVANT !Plus qu'une scénographie , un cheminement historique et personnel.

La réhabilitation de l'hôtel Saint-Vidal a été réalisée par Jean-François Panthéon, architecte à Clermont-Ferrand, la scénographie du Chemin a été conçue    par l'architecte Catherine Bizouard. Le visiteur est immédiatement immergé dans le chemin de Saint-Jacques. De son apparition au Moyen-Âge à son existence aujourd'hui, toutes les dimensions du "Camino" sont présentées. En un lieu, le pèlerin se fait une idée de ce qu'il va vivre. Il peut ainsi se préparer pour que son chemin corresponde à ses aspirations.
La visite du Camino est une invitation à l'expérience. Pour le pèlerin, il est un lieu d'accueil, de conseil et de rencontre. Pour le touriste, il est un plus incontournable à la vie culturelle du Puy-en-Velay.
Le Camino a pour vocation de mettre en valeur l'immense rayonnement du chemin de Saint-Jacques ainsi que les grandes expériences culturelles et humaines générées par le chemin vers Compostelle.

 


Sortie du 11 octobre 2015

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Visite du château du Mouillon à Rive-de-Gier le   02 juin 2015

^Dominant la ville, cette luxueuse demeure privée a été acquise et aménagée successivement: en 1850 par Lucien Arbel (1) fondateur des Forges de Couzon et, à partir de 1894, par Jean-Marie Marrel,, autre maître de forges et l'architecte stéphanoiss Dodat
Son architecture baroque est unique avec la quinzaine de pièces qu'elle comporte ;
*    Le grand salon. Il est la copie exacte du salon ovale de l'hôtel des Rohan-Soubise, à Paris(2}. Ses murs sont recouverts de soieries de Lyon, en lampas rouge grenat et les boiseries de style X VIIIe siècle s'enchâssent de miroirs qui donnent de la grandeur à la pièce.
Le parquet en marqueterie, les lustres en cristal, l'ameublement (certains meubles proviennent des palais impériaux) font de ce salon un cadre d'exception avec sa cheminée en marbre, une copie de celle de la chambre de Louis XV, à Versailles.
•    La salle à manger : Elle est très représentative de l'art surchargé du XIXe siècle.
•    Le bureau-bibliothèque : Il est décoré d'un tableau important représentant l'épouse de Charles Marrel. Ce tableau a une histoire. En effet, mis en vente chez un antiquaire saint-chamonais par un débarrasseur de greniers, il devait être acheminé dans le sud-ouest de la France. Afin d'éviter ce départ, je l'avais acheté et gardé plusieurs années avant de le remettre à Monsieur et Madame Massimi-Marrel au prix d'achat.
*    Le hal : Avec son plafond à caissons, en chêne, et son escalier balancé, il est tapissé en bleu avec fleurs de lys, selon le papier d'origine retrouvé sur les murs.

*     Les communs. Selleries et écuries sont restées telles qu'elles étaient. Ainsi, on peut voir les plaques des noms de leurs occupants : VICTORIA, QUI VIVE, VERMOUTH, BERGERE.

*     A cela, il faut ajouter l'extraordinaire collection de trois voitures de maître des années 1930.
En France, il n'existe pas de demeure privée d'industriel, en plein centre d'une ville, à proximité de l'usine (150 mètres) et à 2 km des aciéries.
Homme de goût, grand amateur d'art aux connaissances multiples, particulièrement en histoire, Monsieur Jacques Antoine Massimi, légataire des Marrel, fut pour nous un guide parfait. Qu'il en soit remercié I
Après la visite, notre groupe a rejoint Sainte-Croix en Jarez pour un repas amical au restaurant Le Prieuré.


M.J. Philibert


            VOYAGE DANS LES DOMBES ET LE BEAUJOLAIS : Le dimanche 12 mai 2013

                                            Le château de Fléchères  dans les Dombes.


SORTIE D'UN SOIR : Saint Martin en Coailleux, la chapelle du Fay 

 et l'Horme. Le mardi 4 juin 2013

 La demeure de Mr & Mme Cottin à St Martin

                      en Coailleux

La chapelle des pestiférés du Fay -XVII siècle.



                VOYAGE EN SAÔNE-ET-LOIRE A TOURNUS : Le dimanche 18 mai 2014

 

                        Le puits du cloître 

              La salle Capitulaire- 1239-

   Construite par Bérard , abbé de Tournus