ANCIENNES CONFÉRENCES

Certains conférenciers ont eu l'amabilité de nous confier leurs présentations. Nous vous proposons donc de les visionner à nouveau :

La Montée Ysabeau de Tournon

( circa 1590-1662)

Ysabeau de Tournon épousa le 30 janvier 1610 Melchior Mitte de Chevrières, premier Baron du Lyonnois ,en la chapelle St-Vincent sise en son château de Tounon. A la suite de ce somptueux mariage Melchior verra sa terre érigée en marquisat au mois de septembre par la Régente Marie de Médicis. Ysabeau avait pour proche parent un personnage prestigieux le cardinal François de Tournon qui fonda en 1548 le Collège de Tournon .

En 1554 le succès est immense mille six cent escoliers y sont inscrits. En 1560 il devient une Université où se pressent environ 2000 étudiants venus de France, mais aussi d'Angleterre, d'Allemagne et d' Ecosse,

d'Italie ou de la Savoie et qui assistent aux cours donnés par 80 régents.

Cette ruelle tordue et pentue aux escaliers

rabotés par le temps nous rappelle le souvenir de cette dame qui fut marquise

à St Chamond .

Conférence du 5 avril 2016

Le 5 avril au soir, Madame Suzanne VENGEON nous a passionné par son voyage dans l’œuvre de l'architecte Auguste Bossu, stéphanois, mais également maître d’œuvre dans la France entières, tant sur la côte d'azur que dans la région parisienne.

Ses réalisations modernes et même avant-gardistes à Saint-Etienne ont trouvé leur point d'orgue dans le projet réalisé de la "maison sans escaliers" qui reste un modèle du genre absolument remarquable.

Encore une très belle soirée riche en apports culturels peu connus.

Conférence du 1er mars 2016

Le 1er mars au soir, Me Michel Dealberti nous a captivé grâce à une conférence passionnante sur "Aristide Briand dans le Jarez".

On retrouvera les éléments de cette causerie dans son ouvrage : "Aristide Briand, la situation politique dans l'agglomération stéphanoise en 1902".

Le grand homme d’État, le visionnaire politique a véritablement débuté sa carrière dans notre région. Il en a compris la logique, le mouvement et a su en tirer une véritable philosophie d'action qui a marqué sa trajectoire exemplaire. Maintes fois ministre, puis Président du Conseil, il a mené notre pays avec beaucoup de réalisme pendant le premier conflit mondial et s'est engagé, à son issue dans une véritable mission de réconciliation avec l'Allemagne tout en jetant les bases de la Société des Nations afin de garantir la paix à venir.

Il aura conscience, à la fin de sa vie, de la difficulté à y parvenir devant les événements qui se précipitaient, au début des années 30, de l'autre côté du Rhin.